A Paris, l'occupation continue!
Suite au mouvement des enseignants contre l’attaque en règle de l’école
publique, à l’absence d’écoute du ministère et aux menaces proférées par
l’inspection académique envers les directeurs d’école, les parents de l’école
Ménilmontant ont décidé d’occuper l’école maternelle du 10 rue de Ménilmontant
(Paris 20e) depuis le mardi 27 mai et pour une durée indéterminée.
Nous réagissons au contenu des réformes de Monsieur Darcos qui remettent en
cause les principes républicains de l’école publique, réformes qui ont été
élaborées sans aucune concertation avec les équipes pédagogiques et les parents.
En effet, la suppression de la carte scolaire, la mise en concurrence des
écoles, les nouveaux programmes réactionnaires, les suppressions de postes, la
précarisation des métiers de l´éducation, la stigmatisation des élèves en
difficulté, le fichage des enfants par la « base-élèves », la chasse aux élèves
sans-papiers, ... ne correspondent pas à notre conception d´une école publique
démocratique et émancipatrice.
Nous sommes particulièrement inquiets d´assister à la mise en place d´une école
qui marginalise et exclut un grand nombre d´enfants.
Nous occuperons l’école tant que le gouvernement n’entendra pas les
revendications des parents et des enseignants.
Les parents d’élèves de l’école maternelle du 10 rue de Ménilmontant.
publique, à l’absence d’écoute du ministère et aux menaces proférées par
l’inspection académique envers les directeurs d’école, les parents de l’école
Ménilmontant ont décidé d’occuper l’école maternelle du 10 rue de Ménilmontant
(Paris 20e) depuis le mardi 27 mai et pour une durée indéterminée.
Nous réagissons au contenu des réformes de Monsieur Darcos qui remettent en
cause les principes républicains de l’école publique, réformes qui ont été
élaborées sans aucune concertation avec les équipes pédagogiques et les parents.
En effet, la suppression de la carte scolaire, la mise en concurrence des
écoles, les nouveaux programmes réactionnaires, les suppressions de postes, la
précarisation des métiers de l´éducation, la stigmatisation des élèves en
difficulté, le fichage des enfants par la « base-élèves », la chasse aux élèves
sans-papiers, ... ne correspondent pas à notre conception d´une école publique
démocratique et émancipatrice.
Nous sommes particulièrement inquiets d´assister à la mise en place d´une école
qui marginalise et exclut un grand nombre d´enfants.
Nous occuperons l’école tant que le gouvernement n’entendra pas les
revendications des parents et des enseignants.
Les parents d’élèves de l’école maternelle du 10 rue de Ménilmontant.